Une sortie à ne pas manquer : c’était bien celle-là !

5 juillet 2018 Gilbert Rieger Activités, Nos sorties, RANDO

Une sortie à ne pas manquer : c’était bien celle-là !

 

Ce dimanche 1^er Juillet, ils étaient 22 irréductibles du club vosgien de Haguenau-Lembach à avoir répondu à l’appel de Marianne et Daniel pour sillonner les bans communaux d’Oberhoffen – Schirrhein – Schirrhoffen.

Avec cet itinéraire, les guides ont proposé à un large public l’accès au patrimoine culturel et naturel, bâti au­tour de l’histoire des villages traversés, du terroir et de la gastronomie.  Les traditions, l’industrie et l’artisanat ont  égale­ment été mis en évidence. Long de 14 km, sans grands dénivelés, le chemin était accessible sur certains tronçons aux cyclistes et aux personnes à mobilité réduite.

 

Les villages traversés

Oberhoffen-Sur-Moder. Le départ s’est fait sur la place de l’église Saint Michel, après une explication très approfondie de l’édifice et surtout les mystères qui entourent l’ancienne cloche de 1850. Le groupe se dirigea vers le « Forlewald », forêt communale d’Oberhoffen. Là, c’est un hymne à la nature. Sur quelques kilomètres, plein d’enseignements, voire de bonnes surprises, ce chemin dans la forêt était une excellente initiation à la nature pour les participants. Le sentier de la sablière : long d’une boucle d’1km, le promeneur est invité à cheminer sur un sentier aménagé ou douze artistes proposent des œuvres qui révèlent ou ré interprètent la mémoire et l’esprit du lieu. Ces œuvres plus ou moins éphémères rendent sensibles à la fragilité de l’environnement et rappellent que le paysage créé au fil du temps est le fruit du travail de la nature et de l’homme.

Ensuite, Schirrhein. C’est un village situé sur la route départementale N° 37 qui relie Bischwiller à Soufflenheim. La ligne de chemin de fer Haguenau – Rastatt traverse la commune mais elle est malheureusement fermée depuis les années 1960.

Le village est coincé entre la lisière sud de la forêt de Haguenau et une terrasse qui surplombe abruptement le Ried (zone inondable et humide du Rhin) d’environ 20 m, ce qui permet de diviser le ban communal en deux zones : la partie haute (la Hardt) et la partie basse (le Ried). Cette topographie est la raison pour laquelle le village a un aspect particulier. En effet, il s’étire le long d’une artère principale (la D37) sur près de 2,5 km et avait jadis l’aspect d’un village-rue. Il est traversé au pied de la terrasse par une rivière, le Fallgraben, et par plusieurs petits ruisseaux provenant de la forêt qui mêlent leurs eaux à la rivière. Le village est totalement attenant à Schirrhoffen, si bien que l’on ne remarque même pas que l’on passe d’un village à l’autre.

Petite anecdote : Jadis, les maisons étaient toutes construites d’un seul côté de l’artère principale, l’autre étant occupé par le massif forestier, d’où le dicton qu’à Schirrhein « were d’Eierküeche numme ùff einere Sitt gebache » (Les crêpes ne sont cuites que d’un côté).

Puis Schirrhoffen : village très actif qui avait une forte communauté juive avant la 2^ème guerre mondiale. Une grande partie de la boucle était effectuée. Le groupe se dirigea à présent vers ‘le terrain de l’aéro-club de Oberhoffen pour tirer un repas bien mérité du sac.

Tout le monde a pu admirer une nature généreuse et succomber aux charmes d’une superbe météo. Freddy, le photographe, a généreusement pu remplir sa boîte. D’ailleurs, la photo qui accompagne l’article en est la preuve formelle.

Contact 03 88 93 83 93

 

Une photo accompagne le projet d’article.

 

Joseph Burckel

Vice-président CVHL

2 juillet 2018