SENTIER

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Calendrier journée trav 2015

COMMENT ENTRETENIR LES 500 KMS DE SENTIERS DU CLUB VOSGIEN DE HAGUENAU- LEMBACH ?

C’est le défi que s’est imposé le club vosgien local, lors d’une réunion qui aura mobilisé plus de 35 bénévoles, dernièrement au chalet à Lembach. « Certains sentiers sont plus que centenaire. D’autres, quelque fois les même, signalent des lieux remarquables ou rappellent la mémoire d’évènements ou de personnalité.

Dès lors, les objectifs sont clairs: faciliter l’accès et la fréquentation des sentiers dans le secteur de balisage de l’association (Wingen – Lembach – Niedersteinbach – Obersteinbach), d’une partie de la forêt d’Haguenau et de quelques communes très actives pour le tourisme. En plaine, sont concernés tous les sentiers autour du Gros-Chêne, les 3 sentiers des Fermes autour de Haguenau, le sentir des potiers qui relie le Gros-Chêne à Betchdorf en passant par Soufflenheim. Un sentier GÖETHE, à Sessenheim.

Ces multiples chantiers nécessitent donc la constitution d’équipes afin de se partager le travail .Les 35 bénévoles sont intégrés dans 11 équipes .A présent ils peuvent s’atteler à leur tâche qui est bien définie et qu’ils maîtrisent: balisage, fléchage des parcours assorti, le cas échéant, de terrassement et de débroussaillage.

Le balisage requiert 3 qualités : le bon sens, la logique et l’amour du travail bien fait.

Chaque équipe est dotée d’une carte de son secteur, des itinéraires à entretenir et des outils indispensables (pioches, pelles, scies etc …) Un calendrier d’intervention est également négocié. Bien entendu l’aspect SECURITE est abordé avec le sérieux qui se doit.

CONCLUSIONS

Voilà des journées bien remplies, en perspective, pour nos baliseurs. Ils n’attendent pas d’autre remerciement que la reconnaissance de leur travail de bénévole par les randonneurs qui utilisent les sentiers balisés par eux. N’oublions jamais que nos sentiers sont l’image de marque de notre grande famille qui est le CLUB VOSGIEN.

Et alors nous aurons atteint le premier but des pionniers depuis 1872: ouvrir nos montagnes aux vrais amis de la nature que sont les randonneurs et les promeneurs.

 

AGENDA JOURNEES DE TRAVAIL 2023

JOURNEES DE TRAVAUX BALISEURS : Sa 22/04 et Sa 30/09

JOURNEES TRAVAUX AU CHALET : Ma 07/03 et Sa 18/11

JOURNEES VEILLEURS DE CHATEAUX : Sa 03/06 et Sa 07/010

Responsable: Joseph  BURCKEL → 03 88 63 00 69

Les bénévoles du Club Vosgien entretiennent des ruines médiévales

Les châteaux médiévaux en ruine du secteur de balisage du Club Vosgien de Haguenau-Lembach (CVHL) bénéficient d’une petite armée de bénévoles qui veille sur leurs vieilles pierres longtemps délaissées et les entretiennent avec passion. Ils étaient 20 « Veilleurs » ce samedi 21 mai pour chouchouter le Loewenstein et la Hohenbourg. Des pierres entassées, quelques murs, encore debout, voilà ce qui reste de ces deux châteaux. Grâce au « veilleurs » du Club Vosgien, ces ruines sont entretenues et toujours visibles de nos jours.

Le Loewenstein : Les vestiges architecturaux sont rares au Lœwenstein. Mais une halte s’impose pour la beauté du lieu (une belle barre rocheuse en grès avec différents vestiges d’aménagement) et pour le point de vue sur le Palatinat voisin et la vallée de la Sauer.

La Hohenbourg : Construit au milieu du XIIIe s le château est transformé au XVIe s. Belle porte d’entrée Renaissance et tourelle d’escalier, toutes deux ornées des armoiries des Sickingen. Importante barbacane en fer à cheval.

Passion, patience et assiduité constituaient les maîtres-mots de la journée pour une vingtaine de « Veilleurs de châteaux » du CVHL réunis sur ces ruines. À qui appartiennent ces châteaux, témoins d’un lointain Moyen-Âge ? « Chaque cas est différent », explique le responsable du groupe. Les deux châteaux en question sont situés sur le ban communal de Wingen. Il déclare : « En qualité de membre du CVHL, c’est de notre responsabilité de préserver le patrimoine architectural, au même titre que le patrimoine naturel, même si nous travaillons gratis ».

Les bénévoles : des anciens et des nouveaux

Il y a à peu près une trentaine de bénévoles chez les « veilleurs du CVHL. Ils viennent de tous les horizons à l’appel des organisateurs. Les chantiers varient selon le nombre de personnes disponibles tel jour et selon les saisons également. Parmi les bénévoles, il y a des petits nouveaux comme une dame de Rittershoffen, férue de marche nordique, maintenant « Veilleuse ». C’était son premier jour et elle n’est pas déçue. « On m’a déjà mis la main à la pâte. Je reviendrai aussi souvent que possible, mais après voilà, Rittershoffen, ça fait une trotte, mais enfin oui, venir au moins une à deux fois par an ».

Et ce qui attire le plus certains membres, c’est avant tout la magnifique vue qu’il y a tout autour des ruines. Les Alsaciennes sont très nature et viennent désherber à chaque appel. C’est un travail permanent, car les plantes ne cessent de grandir, surtout par temps de pluie. Ce travail d’entretien mené par le Club Vosgien est sans fin, cela demande beaucoup de patience et de persévérance, mais les bénévoles y prennent du plaisir. On travaille oui, mais toujours dans la bonne humeur.

Venez visiter les ruines du Loewenstein et de la Hohenbourg

Les ruines sont libres d’accès. Les bénévoles présents sur le lieu se feront un plaisir de vous faire une petite visite guidée. En montant tout en haut, vous aurez une très belle vue sur les Vosges du Nord, de quoi faire de belles photos !

Conclusion

Les pierres centenaires, c’est du lien social, c’est notre magot à nous, et il faut les valoriser. L’histoire des ruines de la région de Lembach nous est transmise par ces vestiges, ce sont des vecteurs d’intégration, c’est notre identité.

Midi, le vrai bonheur était dans l’assiette préparée au chalet par des dames, et cela depuis plus de vingt ans.

Document remis par Joseph Burckel.

Une photo accompagne le projet de texte.

23/mai/2022

30/04/2020

Historique des Veilleurs de châteaux du Club Vosgien de Haguenau-Lembach

Le Club Vosgien de Haguenau-Lembach (lire CVHL dans le texte) engage ses veilleurs sur 5 ruines : Loewenstein, Hohenbourg, Froensbourg, Wasigenstein et Petit Arnsberg. Toutes ces ruines se trouvent dans le secteur de balisage du CVHL Tous les veilleurs sont bénévoles et très passionnés.
A l’ombre de leur grand frère, le Fleckenstein, ces ruines s’étaient lentement dégradées, envahies par la végétation, elles allaient disparaître.
Début des années 2000, face à l’état alarmant des ruines des châteaux forts alsaciens, le CD67 a alors initié un programme de consolidation et de sécurisation des ruines, en partenariat avec l’Etat et la Région. Un financement spécifique dans les situations d’urgence a été mis en place où la part restant à charge des propriétaires est ramenée à 5%. Quelques ruines ont été consolidées et sécurisées (le petit Arnsberg dans notre secteur).
Constatant que le manque d’entretien des sites est en grande partie responsable de la dégradation des ruines, le Conseil Départemental 67 (CD67) a lancé un programme appelé « veilleurs de châteaux », mettant au cœur d’un dispositif exemplaire de surveillance des ruines, l’action des bénévoles. Mathias Heissler, architecte du Patrimoine du CD67 a su mobiliser très rapidement quelques veilleurs dans le Bas-Rhin, dont une dizaine au CVHL, nous étions en 2001. Ces bénévoles ayant une mission de surveillance, de petit entretien et d’alerte en cas de danger. Les premiers référents de nos ruines étaient les suivants et le sont toujours pour certains :
  • Loewenstein, Joseph Burckel
  • Hohenbourg, Jean-Pierre Wolffer
  • Froensbourg, Bernard Spill
  • Wasigenstein, Jean-Paul Fuhrer
  • Petit Arnsberg ?
Le CVHL a spontanément monté une équipe. Ce groupe a été initié par Mathias Heissler et a grossi d’année en année et son effectif se situe aux environs de 30 personnes dont une dizaine de femmes personnes.
Tous les veilleurs sont membres du CVHL. Beaucoup sont des habitants de Lembach ou des villages environnants. Certains habitent à Bischwiller, Haguenau, voire Kaltenhouse. Ils ont commencé à intervenir dans les années 2002 avec enthousiasme et efficacité. La fréquence d’intervention est de 2 à 3 journées par année. La nature et l’ampleur des travaux sont définies de la façon suivante :
  • Une liste de veilleurs (bénévoles) est établie et tenue à jour
  • Une campagne de communication est menée vis-à-vis de l’ONF, communes, propriétaires
  • Chaque château a un veilleur attitré (référent)
  • Concertation entre veilleurs pour définir les priorités
  • Deux journées (voire 3) d’actions programmées sur l’année
  • Pour organiser la journée intervention, reconnaissance sur les lieux pour définir les moyens à mettre en œuvre et utiliser au maximum les compétences des personnes
  • Tout le groupe se rend sur la même ruine pour mener les actions décidées et concentrer nos efforts
  • A la fin de la journée, nous nous retrouvons tous au chalet du CVHL autour d’un petit repas (c’est le ciment du groupe)
  • Les résultats sont satisfaisants, si la météo est généreuse
  • Les personnes sont assurées
  • Tout nouveau membre est formé et assuré
Les travaux de débroussaillage rendent visibles les vestiges envahis par des rejets, les ronces et les buissons. Les veilleurs  prennent garde de conserver certains arbres et arbustes qui vont embellir le site et éviter à la végétation rebelle de prendre le dessus.
En gros, Il s’agit d’un groupe de 32 « veilleurs » bénévoles dont les actions multiples ont pour objectif de maintenir les ruines des châteaux dans un état permettant leur fréquentation sécurisée, de les maintenir visibles, mais surtout, au-delà, de faire remonter aux services compétents toute évolution des ruines, ceci dans l’idée de traiter au plus tôt toute dégradation nouvelle.
La logique mise en œuvre est donc ici celle de la prévention et de l’entretien permanent, au travers de l’observation des vestiges et d’interventions légères d’entretien des sites.
Pour réaliser les travaux de terrain, les « veilleurs » sont accompagnés par l’architecte du Patrimoine du CD67  Mathias Heissler, garant des techniques d’entretien des ruines.
Les ruines sont en danger et la situation nécessitera bientôt l’interdiction de visite. Tarder à intervenir rendrait l’accès aux vestiges, impossible. Des grillages et des panneaux d’interdiction indiqueraient la présence d’une forteresse dépositaire d’un riche passé militaire médiéval, mais interdite de visite. La végétation reprendrait ses droits et les sommets des murailles se désagrégeraient au fil du temps. Les randonneurs et les passionnés des vieilles pierres y perdraient énormément
Joseph Burckel
6 février 2018