L’entretien des sentiers se décline au féminin

28 novembre 2018 Gilbert Rieger ActivitésActualitésInfos

L’entretien des sentiers se décline au féminin

 

En chemin ne balisez pas : les baliseuses sont là.

Quelles est les missions des baliseuses ?

Arrêtez de faire croire cela aux enfants : ce ne sont pas des trolls qui posent sur les arbres les flèches ou des plaquettes pour que le randonneur ne se perde pas en chemin. Ces sentinelles des chemins ont quelques dizaines de kilomètres à suivre, et remettent en état le balisage, une fois l’an, voire plus, si besoin.

sentier entretien

Qui sont ces baliseuses ?

Ce sont des membres du CVHL. Elles sont bénévoles. On dénombre depuis des années des femmes qui s’engagent. Elles sont une douzaine à veiller au grain, au CVHL.

En tant que randonneuses elles-mêmes, elles doivent réfléchir à l’endroit le plus judicieux où placer les balises pour qu’elles soient vues : « Il faut être visible et discret, clair et propre ».

Les plaquettes blanches munies de leur signe, remplacent désormais la peinture. Le balisage est devenu un métier. Il va falloir éviter les lendemains de pluie (support trop humide), les transformateurs EDF, les clôtures privées, etc… Et se méfier des coupes d’arbres qui peuvent faire disparaître leurs précieuses indications.

Quand interviennent-elles?

En accord avec la nature, elles hibernent pour cause de pluie ou de neige, mais ressortent au printemps « pour tout mettre bien propre ». Les randonneurs n’y ont ensuite plus qu’à trouver la meilleure façon de marcher.

L’entretien de ces sentiers représente une tâche considérable, réalisée par ces bénévoles lors d’opérations dictées par le besoin, au minimum quatre fois dans l’année.  Parfois on leur demande d’aménager des chicanes pour limiter la vitesse des VTT en descente, l’espace appartient à tout le monde.

Quatre fois par an, en accord avec le programme, elles sont mobilisées pour effectuer des grandes interventions sur les chemins balisés. « Cela profite à tous les utilisateurs, et pas uniquement aux marcheurs ou VTT. »

Actuellement, le CVHL est dans une démarche de cohabitation et de partage de l’espace. Les sentiers et chemins publics sont utilisables par tout le monde. Ils impressionnent par leur beauté campagnarde, leur « décoration», leurs senteurs, apportent bonheur et sérénité à ceux qui les empruntent». La nature demande simplement qu’on les lui rende « en bon état», traités avec respect.

 

Ce projet d’article est accompagné d’une photo. De gauche à droite, madame Kraemer Marthe ; madame Metzler Josiane et madame Marcelle Zimpfer.

 

Votre correspondant : Burckel Joseph

27 novembre 2018

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