Nature paisible et froid de canard

27 février 2018 Gilbert Rieger Activités, Non classé, Nos sorties

Nature paisible et froid de canard

 

Une vague de grand froid venue de Sibérie était attendue ce dimanche 25 février et l’Alsace a vécu certainement une des journées les plus froides de l’hiver. Cette météo répulsive n’a pas empêché Marianne de maintenir la randonnée prévue à Bischholtz, l’après-midi. Le froid s’était invité au rendez-vous, après un mois de janvier historiquement doux, c’était surprenant et inattendu. Ce phénomène est connu sous le nom de « Moscou-Paris ».

Il y avait beaucoup de défections. Il restait une poignée de randonneurs courageux au point de départ à Bischholtz, 14 en tout. Pas de canard en vue.

Malgré cet aléa, les paysages des environs offraient une parfaite alternance entre plaines, collines et petites forêts. C’est la raison pour laquelle cette région constitue un terrain idéal pour une marche agréable et sans difficultés particulières.

La randonnée a pu démarrer au terrain de football du village. Le premier repère était un nid de cigogne, encore inoccupé. En face, un petit village dénommé Muhlhausen, qui ne sera pas abordé.

Le tracé menait ensuite sur une petite route bordée de vignes. Un abri de vigne, bien entretenu, éveilla la curiosité des marcheurs. Les cabanes de vignes accompagnent très souvent le paysage viticole alsacien. Appréciées aujourd’hui pour leur aspect esthétique, elles avaient avant tout plusieurs fonctions très utiles pour les viticulteurs, mais surtout pour s’abriter ou se reposer.

Plus loin, une petite forêt accueille les randonneurs. Ce bosquet atténuait momentanément le groupe du vent très vif par moment.

Avant d’entrer dans la forêt, il a fallu traverser une route départementale. Les capuches rabaissées sur les visages diminuaient la visibilité du randonneur. D’anciennes bornes en grès attiraient la curiosité des piétons. Les bornes de délimitation des villages – Dorfzeichen en dialecte – servaient autrefois à délimiter les bans communaux.

Il faut noter que Marianne n’avait à aucun moment du mal à faire coïncider la carte et le terrain, elle a toujours fini par trouver son chemin.

Encore deux kilomètres et la troupe arrivait au village, ouf, l’arrivée est proche, tout ce mode est engourdi.

Bischholtz est un village-rue typique, très bien fleuri, situé sur les rives du Rothbach. Les marcheurs garderont en mémoire les beaux portails de ferme avec encadrement de grès sculpté, en même temps que le banc reposoir napoléonien au départ du circuit, ainsi que l’église Protestante de 1959 et le parc de loisirs municipal.

Ils étaient bien contents de cette balade. Un café bien chaud et des beignets croustillants étaient la récompense de ces « aventuriers ».

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