Randonnée entre amis

25 février 2020 Gilbert Rieger ActivitésNon classéNos sorties

Randonnée entre amis

 

Les randonneurs du club vosgien d’Haguenau-Lembach (CVHL) ont toujours en mémoire un vieux dicton qui dit  »Si la météo n’est pas ton amie, garde quand même l’envie ».

Cette même météo avait prévu la pluie, alors il  a plu un tout petit peu. Mais il en faut plus pour arrêter les marcheurs du CVHL dont l’effectif avait dépassé la trentaine des personnes. C’était dimanche 23 février. Le président et guide du jour Jean-Pierre, avait prévu de faire une revue des troupes et sa remise en forme sur les sentiers de la forêt d’Haguenau, avant les choses sérieuses du printemps. Il était entouré de membres du comité, dont le vice-président Joseph et de l’inspecteur des sentiers Jean-Paul. Ce dernier voulait se faire une image de l’état du balisage des sentiers après un début d’année très venteuse. Ces constats serviront à programmer les travaux d’entretien du mois de mai.

Le club vosgien  est pratiquement la seule organisation à mettre en place un balisage permanent pour le promeneur et le randonneur pédestre en accord avec les autorités territoriales et les propriétaires des terrains Non seulement le club vosgien est créateur d’un produit très prisé, mais il en assure la pérennité en mettant en face un sérieuse politique d’entretien. Le CVHL œuvre en forêt d’Haguenau depuis sa création en 1881. Vers 1930,  le club entretenait à ce moment deux sentiers menant depuis la ferme Oberlin au Gros-Chêne. Actuellement l’ensemble des sentiers entretenus par le Club vosgien en forêt d’Haguenau est de l’ordre de 30 kilomètres pour 14 itinéraires.

Le CVHL, de par ses missions principales, a depuis sa création saisit que la forêt de Haguenau est bien plus qu’une forêt. Elle est un lieu d’histoire, de richesse, mais surtout un lieu de vie, de loisir et d’évasion. Elle constitue un lien identitaire

qui unit les habitants de la Ville et l’ensemble des communes qui la bordent.

Depuis 2015, un projet commun entre la ville d’Haguenau et l’ONF fait son chemin pour obtenir le label « Forêt d’exception ». C’est le moment idéal pour reconnecter la forêt avec la ville, notamment vis-à-vis des flux (piétons, vélos…). Pourquoi pas une navette en fin de semaine.

La balade a débuté au Gros-chêne, avec un léger vent dans le dos. Ce souffle anodin se transformait par moment en courtes trombes, mais qui secouaient les cimes touffues principalement des pins et des épicéas. D’ailleurs dans certaines parcelles, les tempêtes successives ont fait des dégâts : arbres couchés avec la masse des racines en l’air, troncs vrillées et coupés en deux, une vraie désolation. Néanmoins, les chemins étaient dégagés, sauf à 2 endroits où les plus aguerris de la troupe ont dû intervenir.

De retour au point de départ, la plupart des randonneurs affichaient un air tristounet probablement par sympathie aux souffrances de cette superbe forêt. Les anciens consolaient les plus affectés en leur expliquant que la forêt était capable de se régénérer rapidement, ils avaient donné la parole à leur mémoire. Contact 06 30 31 58 73

 

Texte proposé par Joseph Burckel.

Une photo accompagne le texte

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